Embrasser l’inconnu – Aurélie Delahaye

Résumé de l’éditeur : 

Embrasser l’inconnu est l’histoire d’une révolution intérieure. Ne trouvant pas de sens à son quotidien professionnel et voyant trop de résignation autour d’elle, le 1er mars 2015, Aurélie quitte tout : son job, son appartement, Paris, ses amis et sa famille. Elle se lance dans l’aventure pour aider les gens à renouer avec le bonheur et espère ainsi elle-même trouver sa voie. Elle entreprend alors un projet dont elle ne sait pas où il la mène et qui la guidera sur des chemins jusque-là inconnus.

Elle voyagera à travers l’Europe, où elle fera sourire des milliers de personnes, puis prendra la route dans un ancien camion de pompier aménagé qui deviendra sa maison neuf mois durant. Jusqu’au jour où, alors qu’elle était partie pour aider les autres, elle trouvera le sens qu’elle avait toujours cherché à son quotidien.

 

Mon avis : 

Je vais encore passer pour l’être sensible (que je suis, de toute façon, on ne peut pas se voiler la face). Mais quand j’ai refermé ce récit, j’étais émue. Vraiment émue, pleine d’émotions diverses, toutes fortes.

Je vous rassure, il n’y a rien de triste dans l’histoire d’Aurélie ! Au contraire. Tout est une histoire de rencontres, avec les autres, avec soi-même, avec la nature et le sens qu’on veut donner à son existence.

Retrouver la petite fille – ou le petit garçon – qu’on a été, retrouver ses rêves, se donner la possibilité de les réaliser et se laisser aller aux simples sensations de l’enfance : l’émerveillement, le bonheur de rouler dans l’herbe fraîche, l’imagination débordante.

Embrasser l’inconnu m’a vraiment beaucoup touchée. Parce qu’il fait écho à ce que je vis actuellement, en choisissant d’arrêter un travail assez sécurisant pour tenter des aventures plus en accord avec moi-même et mes passions, en osant enfin prendre la plume pour quelque chose de plus qu’une tentative de livre avortée. Mais aussi parce qu’en Aurélie je me reconnais en certains points.

Je n’ai alors pu que m’identifier, et savourer ces deux cent pages d’optimisme ! Un encouragement à aller au devant de ses envies, de ses sensations, à ne pas s’inquiéter des risques, à ne pas se préoccuper des regards nocifs. Aurélie nous encourage à prendre la route, où à la suivre si nous avons déjà enclenché le voyage.

C’est un livre merveilleux, et son auteure a l’air absolument fabuleuse de simplicité, d’humanité et d’optimisme. C’est officiel, va falloir que je la rencontre !

Un coup de cœur absolu, qui bien que très différent ne peut m’empêcher de songer à la sublime bande dessinée Les Grands espaces, qui m’avait elle aussi touchée au plus profond de mon âme d’enfant de la campagne (Ardéchoise, ma campagne, évidemment) !