Une vie de berger

Une vie de berger _ James Rebanks (Slatkine & Cie)

Quatrième de couverture : Chez les Rebanks, on est berger depuis dix générations. Très jeune, James reprend la ferme familiale. Quelques années plus tard, il décide de recommencer des études : il entrera même à Oxford ; mais l’appel de la ferme est trop fort, c’est avec ses moutons qu’il est vraiment « l’homme le plus heureux du monde ».
En mai débute la lambing season, littéralement la saison de l’agnelage. En mai, le livre de James parait en France. En mai, Rebanks passe 18 heures par jour à s’occuper des agneaux nés dans sa ferme, et retranscrit tout cela en direct sur Twitter (@herdyshepherd1) où plus de 90 000 fans le suivent tous les jours. Cette ferme appartient à sa famille depuis presque dix générations.

Chronique : 

Une belle histoire, pleine de moments doux, contemplatifs. James Rebanks nous raconte la vie qu’il aime. Avec ses chiens, dans ses montagnes, à soigner, surveiller, nourrir, tondre ses moutons.

Le livre jongle entre récit de vie et moments contemplatifs. Des réflexions, d’observations que le berger partage avec le lecteur. Tout est précis, détaillé, expliqué. C’est presque un guide de la vie de berger. Tout y passe : du vocabulaire spécifique à ce domaine aux différents gestes de soin qu’un berger apporte au fil des saisons à son troupeau… Sans oublier le bel hommage rendu au fil des pages aux fidèles et si efficaces compagnons de ces hommes : les chiens.
Enfin, c’est une véritable ode à la nature, et une déclaration d’amour à sa contrée : le Lake District.

Tout n’est cependant pas rose… Les doutes, la ville, les  épidémies qui menacent le cheptel, les défis de tous les jours, la solitude… Il y a bon nombre de raisons pour les bergers de tout abandonner. Mais la passion et une indicible attraction peuvent s’avérer plus fortes que tout.

En bref : les descriptions de paysages, les moments de contemplations, le récit, dans le fond, ne m’ont pas déplu. Mais cette lecture ne m’a pas transportée autant que je le souhaitais, peut-être parce que, côtoyant le monde agricole et de l’élevage depuis toute petite, cet univers ne m’a pas paru aussi exotique qu’il pourrait l’être pour d’autres. De plus, j’ai regretté quelques longueurs.

 

Je remercie du fond du coeur les éditions Slatkine et Cie qui m’ont permis de découvrir ce livre. Leurs rayons regorgent de pépites toutes aussi différentes les unes que les autres. J’ai adoré Je couche toute nue et Ô vous, soeurs humaines. Cette lecture-ci ne m’a pas transportée, mais j’ai déjà hâte de plonger dans La Fin de la solitude, qui sommeille dans ma PAL.