Oscar et la dame rose 

Oscar et la dame rose _ Éric-Emmanuel Schmitt

Quatrième de couverture : « Voici les lettres adressées à Dieu par un enfant de dix ans. Elles ont été retrouvées par Mamie Rose, la « dame rose » qui vient lui rendre visite à l’hôpital pour enfants. Elles décrivent douze jours de la vie d’Oscar, douze jours cocasses et poétiques, douze jours pleins de personnages drôles et émouvants. Ces douze jours seront peut-être les douze derniers. Mais grâce à Mamie Rose qui noue avec Oscar un très fort lien d’amour, ces douze jours deviendront légende. » 

Mon commentaire : 

Un bijoux ! Encore une fois je suis conquise par la sensibilité de l’auteur. A l’image des autres récits du Cycle de l’invisible (j’ai adoré ceux que j’ai lu, il m’en manque deux), ce livre nous emporte du premier au dernier mot. Juste, émouvant, il constitue en lui seul une belle leçon de vie. Une leçon de vie accessible à tous : l’écriture, claire et simple, s’étend sur à peine cent pages. C’est un roman si court qu’on ne voit pas le temps passer, en un clin d’œil le voilà déjà fini. On pourrait le regretter, mais il ne faut pas. Toute la beauté de cette lecture réside dans ce côté éphémère, mais intense. Comme la plante du Sahara dont la vie et la mort se déroulent sur une journée ! 

Je n’ai pas envie d’en faire une description particulièrement longue. Le résumé de quatrième de couverture fait une partie du travail, et la centaine de pages de douceurs du roman fait le reste ! Éric-Emmanuel Schmitt a un talent rare pour nous laisser sans voix, pour laisser le cœur en réflexion à la fin de ses histoires. À lire absolument… 

— Le plus : tout ! Tout est un plus dans cette petite merveille de poésie et d’émotions. 

Mon extrait choisi : parce que tout y est dit.