(Eínaï)
Quatrième de couverture : Journal d’une lycéenne enragée d’amour « On est dans le vingt-et-unième siècle comme dans un supermarché où on a l’impression qu’on peut trouver tout ce qu’on veut sauf ce qu’on cherche. »
« Quand il était jeune, mon père et les étudiants dans les rues, on les appelait les enragés. J’ai hérité de ça : je suis une enragée d’amour. Mais comment je sais ce que c’est vraiment, moi, l’amour, si tout le monde fait tellement n’importe quoi et qu’on me dit rien ? »
« Les vieux, ils nous traitent tous d’ados, comme si c’était une étiquette collée sur une fiole avec un virus dedans. Moi j’suis pas ado, j’suis moi, mais comme je peux, à ma façon, parce que c’est déjà méga dur d’être soi-même. »
Une lycéenne tient un journal dans un style d’une fraîcheur acidulée et d’une sincérité passionnée. D’une façon maladroite mais très personnelle, elle témoigne de ressentis qu’elle ne peut exprimer autrement. Elle tente d’y voir clair dans une existence qui suscite en elle plus de questions qu’elle ne lui accorde de réponses.
Ce journal est peut-être la chronique d’une génération avec ses quêtes exaltées d’adolescents, ses situations épiques analogues à celles des héros de mythologie.
Mon avis :
Que dire de cette lecture… Je me retrouve dans la situation compliquée de mettre des mots sur une lecture qui m’a, aux premiers abords, séduite, puis déstabilisée, puis carrément submergée, au point que j’ai été soulagée quand je l’ai terminée.
Je m’explique : le concept du livre me plaisait beaucoup. Appuyée par la quatrième de couverture j’étais séduite ! La fraîcheur et la spontanéité des extraits présageait une lecture différente et punchy !
Ce style, je l’ai retrouvé dès le début du livre. Très appréciable car vraiment différent de ce que je peux lire d’habitude. Et puis, rapidement, j’étouffe. Ce style qui me plaisait au début m’étouffe. Des phrases « too much », des idées et comportements assez clichés, et puis l’histoire dont on ne sait plus si elle est vraie ou non tellement la surcharge de poisse et le teneur des discussions est improbable. Et trop d’amour… Me suis sentie oppressée.
Je n’ai malheureusement pas aimé ce livre, vous l’aurez compris, et comme quand c’est le cas, ça me gêne beaucoup pour l’auteure, mais je me dois d’être honnête sur mon ressenti.
J’espère que l’ouvrage trouvera de bons échos auprès d’autres lecteurs.
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