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Résumé :
Yukiko, une photographe franco-japonaise, vit à Tokyo. Après le séisme et le tsunami qui ravagent le pays ce 11 mars 2011, elle reste sans nouvelles de sa grand-mère maternelle qui habite un petit village de pêcheurs. Rongée par l’inquiétude, elle décide alors de se rendre sur place. Commence pour elle la traversée d’un pays dévasté, la découverte de certains secrets de famille et la rencontre de l’amour.
Qui était exactement O Kanekichi, célèbre geisha qui divertissait les cercles d’Occidentaux à Yokohama dans les années 1860 ?
Malgré les cent cinquante ans qui les séparent, les deux femmes semblent liées… Et l’histoire de se répéter…
Mon avis :
D’un chapitre à l’autre les époques se mêlent. Le Japon du 21ème siecle, victime d’un Tsunami que le monde n’est pas prêt d’oublier. Et le japon du 19ème siècle, entre traditions et ouverture au monde occidental. Dans ces deux mondes à la géographie similaire mais pourtant si différents, nous suivons le destin de femmes : une photographe franco-japonaise, Yukiko, et une geisha tombée amoureuse d’un étranger, O Kanekichi.
La mémoire sous les vagues est un roman tout en douceur, aérien, vaporeux… Fidèle à l’image que dégage ce pays attaché à ses traditions. J’ai beaucoup aimé suivre les aventures de ces deux femmes que près de 150 ans séparent, mais je dois avouer avoir eu une préférence pour les chapitres se déroulant au 19ème siècle. L’immersion dans le Japon en transition est une totale réussite, et le destin de O Kanekichi et de ses proches est absolument passionnant, plein de suspense, imprévisible.
L’histoire moderne, qui se déroule aux lendemains du tsunami, dans un japon dévasté, est une histoire d’amour plus prévisible, bien qu’adorable. Mais c’est aussi le récit, le témoignage d’un peuple fier, digne et courageux face à un drame d’une ampleur effrayante.
Je garde de cette lecture une très belle impression. Le Japon et sa (ses) culture(s) m’intéressent beaucoup, et l’ouvrage de Laurence Couquiaud est un petit trésor, un témoignage émouvant de l’après-tsunami et une vision du Japon d’hier qui réveille tous les sens. Un joli songe.
Merci Laurence Couquiaud, de m’avoir fait confiance en me proposant de découvrir ce très beau roman. J’ai aimé voyager en compagnie de votre plume.
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