– Intervalles –
Quatrième de couverture : À dix ans, André est un garçon à peu près comme les autres. Il vit avec sa mère, professeur de littérature, et aime jouer aux cow-boys avec son meilleur ami Jean. Mais André a un don : le piano. Un jour, pour la première fois, son père, un homme d’un certain âge, vient le chercher à la sortie de l’école. Cet événement, banal pour tant d’autres enfants, bouleverse sa vie.
Mon avis :
La plume de l’auteur (dont c’est le premier ouvrage, il est important de le signaler), est belle. L’écriture est légère, les figures de style (parfois trop nombreuses, comme si l’auteur cherchait à prouver la qualité de sa plume) sont assez bien choisies. La forme est là, assez solide ! Malheureusement, le fond ne m’a pas convaincue. Je dois même admettre avoir trouvé le temps long à la lecture de ces quelques deux cent pages.
Je n’ai pas retrouvé l’émotion, l’étincelle de magie entre un père et un fils, que le résumé semble promettre au lecteur. Le récit nous amène à la suite d’André, souvent en compagnie de son ami Jean (les « Petits Hommes » en question). Et au final on assiste plutôt à ses histoires d’enfance/début d’adolescence qu’autre chose. Ses « aventures » ne sont pas inintéressantes mais ne correspondent pas vraiment à ce à quoi je m’attendais…
En bref, je suis assez déçue, et comme bien souvent quand c’est le cas, gênée. Je n’ose imaginer la masse de travail que représente la création d’un roman. Et j’admire profondément ces auteurs qui ont le courage de se lancer, qui arrivent à finaliser leur projet et qui osent le confronter (en livrant une part d’eux-mêmes) au public.
Mon avis reste le mien, et j’invite les curieux qui en ont l’opportunité à se faire leur propre idée en lisant Petits Hommes !
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