Le Port des Marins Perdus

Le Port des Marins Perdus _ Teresa Radice & Stefano Turconi (Glénat) 


Quatrième de couverture :
« Je m’appelle Abel.
Abel Reynold Stevenson.
Ex-capitaine de la marine.
Je suis un voleur.
Un assassin.
Un traitre.
Et je suis mort.  »

 

Chronique : 

Quel délice ! J’ai savouré cette bande dessinée du début à la fin. Du premier coup de crayon au dernier mot couché sur le papier.

L’histoire est celle d’un jeune homme retrouvé sur une plage. Il ne se souvient plus de qui il est, ni de ce qui lui est arrivé. Seul son prénom est resté gravé dans sa mémoire. il s’appelle Abel.
Sur mer, comme sur terre, il fait des rencontres déterminantes et retrouve peu à peu la mémoire et la conscience de lui.

En parallèle, un second personnage brille, c’est celui de Rebecca, patronne de maison close. Sensuelle, sensible, mystérieuse, elle partage avec Abel un incroyable secret. Et c’est par la poésie qu’elle amène le jeune garçon à découvrir qui il est.

La poésie est omniprésente tout au long de la bande dessinée, tout comme la chanson. L’histoire est belle et prenante. Les graphismes, de « simples » coups de crayons, servent discrètement et efficacement le récit.

J’ai vraiment adoré cette lecture. Bande dessinée, mais aussi à mon sens, roman (300 pages tout de même). Tout est y est délicat, subtil, à sa place !

 

Le plus : en bonus, à la fin de l’ouvrage, les auteurs ont eu l’excellente idée de poser la liste des poésies dont les extraits enrichissent le livre, mais aussi les titres des chansons que les marins entonnent sur le pont, ou des musiques qui les ont inspirées lors de la création.