Résumé :
Lorsqu’elle apprend qu’elle est malade, Jacqueline mesure plus que jamais le prix de chaque instant. Au crépuscule d’une vie riche d’expériences et de souvenirs, elle veut faire partager son goût du bonheur aux deux êtres qui comptent le plus à ses yeux. Alexandre, le garçon qu’elle a élevé, jeune interne en médecine, et Margaux, sa petite-fille, qui travaille dans l’illustre chocolaterie familiale. Tous deux ne sont qu’à la moitié du chemin et déjà happés par leur vie professionnelle ! Depuis les falaises du Cap Fréhel où la vieille dame les a réunis, elle met sur pied un projet un peu fou pour qu’enfin ils ne s’empêchent plus de rêver et écoutent battre leur cœur. Car savoir qui on est, c’est savoir où on va… sans redouter les obstacles qui vous font grandir !
Une histoire pleine de générosité, fraîche et optimiste. Sophie Tal Men nous invite à savourer la vie, à la croquer à pleines dents, comme une tablette de chocolat !
Mon avis :
C’est vrai, j’étais un peu frileuse au moment de commencer la lecture de ce livre. Pas très habituée aux styles « feel-good » je craignais que ça dégouline de trop bons sentiments, que ça déborde et que ça m’étouffe.
On peut se tromper. Je me suis trompée.
Qui ne se plante pas ne pousse jamais est un récit tout beau, c’est vrai, mais qui ne tombe jamais dans le trop. Comme un bon chocolat (que vous croquerez inévitablement tant l’eau vous viendra à la bouche), le récit est bien dosé. Tout est juste. Pas d’excès, pas de cliché.
Sophie Tal Men nous propose de découvrir une galerie de personnages autrefois liés mais désormais si différents. Il y a ceux qu’on aime plus que d’autres, comme Jacqueline, l’audacieuse, la pétillante, parfois piquante. Et ses petits enfants, embourbés dans la vie : étudiant fiancé ou jeune femme d’affaire trop pressée.
Eux ne prennent pas le temps de vivre intensément, alors que Jacqueline, apprend qu’elle n’aura, elle, plus le temps de le faire. Alors elle échafaude un plan pour provoquer le destin. tenter de les réunir et profiter, de son chez-elle breton, d’une dernière aventure.
En fond, il y a le thème du chocolat, gourmand, qui rappelle chacun à ses souvenirs d’enfance. Des évocations admirablement maîtrisées ! On sent le fondant, le croquant, les arômes s’évadent des pages, nous titillent narines et papilles, et on fini par acheter une tablette pour accompagner la lecture !
C’est une lecture douce, rafraîchissante, teintée de pudeur. Un roman à l’image de son auteure, dont j’ai eu la chance de faire la rencontre lors de Livre Paris. Quel plaisir de lire la passion dans un regard, sur un coin de sourire. Une passion bien retranscrite dans ce joli livre que je vous conseille.
Un grand merci aux équipes des éditions Albin Michel pour cette belle découverte et la possibilité de rencontrer une Sophie Tal Men rayonnante.
Il est dans ma PAL depuis sa sortie, il faut que je prenne le temps de le lire ! Tu m’as convaincue.