Mon ressenti :
Quatrième de couv' :
CONNAÎT-ON VRAIMENT LES GENS QU’ON AIME ?
Dans sa grande maison aux abords de Stockholm, Maria aime sa famille recomposée avec son nouveau mari Samir, son petit Vincent, si fragile et attachant, et sa splendide belle-fille Yasmin, qui couvre ce dernier d’amour.
Par une terrible nuit d’hiver, Yasmin disparaît près de la falaise, mais aucun corps n’est jamais retrouvé.
Bientôt, tout accuse Samir. Après tout, n’avait-il pas une relation conflictuelle avec sa fille ?
Maria ne peut y croire, mais petit à petit, le doute l’envahit… Les inspecteurs Gunnar Wijk et Ann-Britt Svensson sont chargés de l’enquête. Jamais faux-semblants et mensonges n’auront autant régné.
Mon avis :
[un grand oui, mais un petit truc qui me contrarie] Un vrai bonheur que ce roman. Quand je frôle la panne de lecture, je dégaine un thriller, souvent radical pour mettre fin au blocage. C’est avec une dalle littéraire incroyable que je me suis lancée dans la dégustation de L’horizon d’une nuit. J’avais abandonné plusieurs livres les jours précédents… Frustrant.
Immédiatement, les mots et l’histoire m’embarquent. Il y a Yasmin, cette jeune femme disparue. Les témoignages d’un témoin qui laissent penser à un meutre, les regards qui se tournent vers le père, Samir, que beaucoup pensent coupable, au nom d’une religion qu’il ne pratique même pas. Mais que voulez-vous, les préjugés vont bon train. Et puis il faut dire, quand même, que les indices s’accumulent. Et que même la femme de Samir commence à douter.
Autour d’elle le monde s’effondre. Sa famille en apparence heureuse sombre dans un cercle infernal.
Le lecteur est là, au milieu de ce tourbillon. Pour y voir clair, il s’accroche aux récits de différents protagonistes. Les points de vues de chacun autour de la nuit de la terrible disparition, des jours étranges qui l’ont précédée. Les signes, peut-être. Pour enfin comprendre.
J’ai dévoré le livre. N’ai pas été totalement surprise par la résolution de l’enquête, dont j’avais pressenti quelques éléments, même si, pour une grande partie, j’étais loin du compte. C’était pour moi une première lecture de Camilla Grebe et j’aurais plaisir à ajouter d’autres romans de sa main dans ma PAL à l’occasion!
😬 Pour finir, je dois dire que malgré le grand plaisir de lecture, je suis un peu contrariée… Le motif de ma mauvaise humeur ? La couverture. Très esthétique, nous ne le nierons pas, elle interpelle quand même un peu. Alors que l’intrigue s’articule autour d’une jeune femme avec des origines magrébines, qui sont au cœur de l’intrigue. Qu’il est précisé qu’elle a les cheveux noirs. Rien à voir avec la femme en photo en couv’. J’avoue que ça m’a interpellée, d’autant plus que le roman est aussi là, il me semble, pour dénoncer les préjugés… alors pourquoi gommer les caractéristiques de Yasmin ? 🤷🏻♀️
464 pages
Plus d’infos sur L’horizon d’une nuit ?
– Rendez-vous sur le site de l’éditeur, Calmann Lévy Noir.