La reine de lumière, Elora _ Mireille Calmel
Quatrième de couverture : « La petite Elora, recueillie par la baronne Hélène de Sassenage, coule des jours heureux au cœurs du Vercors. Elle n’ignore rien de ses origines et sent bouillir en elle le sang des fées. Lorsqu’elle trébuche, dans les bois, sur la dépouille d’un messager, elle n’hésite pas à le fouiller. Elle trouve alors une lettre qui va ramener le tumulte dans leur vie. Pour sauver son unique amour, Hélène prend la route de Rome où elle affrontera un pape pervers et fornicateur. Sur ses talons, la petite Elora emprunte un chemin qui l’attend depuis longtemps… »
Chronique :
Quel plaisir de replonger dans l’univers Calmel ! Je n’avais pas lu de roman de cet auteure de talent depuis le lycée… et quelques pages lues ont suffi à me faire regretter de m’être éloignée de sa plume si longtemps.
Avec Mireille Calmel la magie opère immédiatement : ce roman ne fait pas exception. Il suffit de quelques mots, à peine plus, pour plonger aux frontière du Moyen-Âge et de la Renaissance, dans un monde captivant où des forces surnaturelles agissent en secret. Avec ses mots, l’auteure nous emporte sur les chemins, à la suite de personnages tous différents mais qu’une intrigue bien menée lie à jamais.
Briguant, princes, fée, enfant adoptée… tous ont leur caractère bien à eux, des caractères forts et pourtant très attachants. Difficile de tomber dans l’ennui. On change souvent de personnage principal, jonglant entre les intrigues qui ne font finalement qu’une. Le point commun à toutes étant Elora, une jeune fille aux pouvoirs surnaturels incroyables qui porte avec force et sagesse le lourds poids des responsabilités qui pèsent sur ses épaules pourtant fragiles.
J’aime beaucoup le soin que l’auteure apporte à ses héroïnes. Fortes, fières, sensuelles, brillantes… ce sont elles qui ont leur destin en main, mais aussi, souvent, le destin du plus grand nombre.
Dans leurs différentes quêtes (parfois bien personnelles, dans la vengeance, parfois généreuse et dangereuse pour sauver l’humanité), ils rencontrent l’Histoire. Ici c’est carrément à la dynastie Borgia que les personnages se frottent ! Débauche, et coups bas sont alors au rendez-vous, pimentant une lecture qui ne manque pas de nous faire passer par toutes les émotions.
Étant fan de l’écriture et de l’imagination débordante de Mireille Calmel je n’ai pas été déçue, et ai hâte de lire la suite (le tome 2 attend sagement son tour dans ma bibliothèque).
Lire ce livre était un plaisir d’autant plus grand qu’en temps que nouvelle médiéviste je porte une attention encore plus grande qu’avant aux histoires se passant dans ces temps reculés.
— Le plus : avec Mireille Calmel, il est très facile de plonger dans le récit. À la force de sa plume elle nous accompagne si bien qu’on pourrait croire entendre, voir et sentir chaque décor dans lesquels elle fait évoluer ses personnages.
— Le moins : vers la fin du tome il se passe d’un coup beaucoup de choses, un peu trop à mon goût. C’est par moment déboussolant.
Tu me donne envie d’y replonger aussi !!!! Quand j’aurais un peu plus de temps très probablement
Oui 🙂 c’est à lire absolument ?
Très belle chronique qui donne envie. Merci du partage !
Avec plaisir 😉 Les romans de Calmel sont addictifs 😉
J’adore ce roman et j’adore Mireille Calmel
J’ai déjà entendu ce nom, et voila un nouvel avis positif qui me conforte dans l’idée de découvrir cette auteure.
Dans le genre, enfin ressemblant en tout cas, il faut que je découvre aussi Léa Sihol, son oeuvre semble assez dingue.
Je ne connais pas :/
Je l’ai découverte très récemment via un blog, littérature obscure, une toute petite maison d’édition il me semble, bref, normal du coup. Je pense me procurer un de ses livres prochainement.
Avec le tome 2, une de mes lectures préférées! 🙂