“Quelqu’un devait aller chercher de l’aide. On n’avait pas le choix.
Pourquoi ? Pourquoi avons-nous toujours besoin de quelqu’un d’autre pour nous sauver au lieu de nous sauver nous-mêmes ?”
Un village ultra moderne, tout connecté, perdu dans une forêt en retrait de tout. Greenloop c’est le rêve ultime de tout citadin qui veut vivre dans la nature sans perdre son confort. Sans avoir à s’adapter.
C’est dans cette petite communauté que Katie et son mari arrivent, menés là par les hasards de la vie. Leurs voisins, artistes, intellectuels, psychologues et le couple fondateur de Greenloop.
L’harmonie apparente des lieux est cependant vite brisée quand un volcan voisin entre en éruption. Les dégâts sont immenses dans la région, routes, villages et villes sombrent dans le chaos. Greenloop ? Sauf, mais totalement isolé. Privé de tout moyen de communication, sans réserves de nourritures, ni équipement adapté à la protection, à la réparation… Sait-on seulement que ses habitants sont là ?
Entre espoir, déni et fatalisme les esprits se révèlent et la petite communauté doit s’adapter. Katie, Dan (son mari) et Mostar, une dame au caractère bien trempé et au passé terrible, sont les premiers à s’organiser pour survivre. Rationnement, économie d’énergie, adaptation des lieux, potager… Ils apprennent, ensemble.
Mais dans la forêt un danger rôde. Une odeur âpre qui flotte dans l’air, la sensation d’être surveillé, des animaux affolés. Et puis une attaque. Et des traces de pas aux dimensions hors norme…Peu à peu, l’ombre du mythique Bigfoot plane. Curieux ? Affamé ? Belliqueux ?
✨ Les premières pages m’ont déroutée. Entre le carnet de bord de Katie et les éléments recueillis par le narrateur principal pour son enquête, j’était un peu perdue. Et puis j’ai pris mes marques et me suis totalement investie dans ma lecture, retenant mon souffle à chaque fois que l’odeur tenace de la menace se rapprochait de Greenloop et de ses “naufragés”. Ce roman, entre post-apo et thriller surnaturel, m’a fait passer un fort bon moment.
✨ C’est signé Max Brooks et traduit par Patrick Imbert
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