La voix de Cabo

La voix de Cabo _ Catherine Baldisserri (Editions Intervalles) 

Quatrième de couverture : « Uruguay, années 1970. À vingt ans, Teresa Monti fuit Montevideo et la brasserie familiale pour l’amour de Damaso, un télégraphiste avec lequel elle emménage dans un phare du bout du monde. Des années plus tard, dans l’étroite cuisine du phare de Cabo Polonio où Teresa fait la classe aux enfants des pêcheurs, Machado, un chasseur de loups de mer analphabète, fait son apparition. Sur les bateaux qui naviguent entre les îles, il a entendu parler de la maîtresse de Cabo, et pressent que son salut dépend de cette femme engagée, ardente, insoumise. Pendant ce temps-là, à travers le pays, les Tupamaros organisent leur mouvement révolutionnaire. Cinq années plus tard, c’est une femme brisée que l’on retrouve derrière le bar de la brasserie de son enfance à Montevideo. Tandis qu’un dramaturge américain de passage tente de redonner à Teresa goût à la vie, une seule question hante la maîtresse de Cabo : Machado a-t-il tenu la promesse qu’il lui a faite lors de leurs adieux ? »

Chronique : 

Cela fait déjà plusieurs jours que je dois faire la chronique de ce livre. J’ai eu beaucoup de mal à trouver le courage de m’y mettre… Pour la première fois depuis bien longtemps je n’ai pas pu terminer ma lecture. Le livre était pourtant court, environ 170 pages, mais je n’ai pas su passer le cap de la centième.

Il m’est très difficile d’exposer mon avis car je ne veux pas décourager l’auteure, dont c’est le premier roman, qui a certainement mis énormément de temps, d’énergie et de passion dans l’écriture de son ouvrage. Et il faut du courage pour confronter quelque chose de si personnel qu’un livre à l’avis du public.

Malheureusement, pour moi, la magie n’a pas été au rendez-vous. Je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages, à rentrer dans l’histoire dont j’ai eu du mal à cerner certains aspects. J’ai trouvé quelques passages trop déroutants pour moi.

Je m’excuse donc, mais je suis dans l’incapacité de vous donner un avis positif sur ce livre. Et ce malgré la reconnaissance du travail de Catherine Baldisserri, et son extrême gentillesse (elle m’a fait une jolie dédicace, qui m’avait, dès l’ouverture du livre, donné très envie de plonger dans l’histoire).

J’espère que son ouvrage trouvera de meilleurs échos auprès d’autres lecteurs.

Je remercie encore l’auteure pour la jolie attention qu’elle a glissé dans son roman, et les éditions Intervalles qui me l’ont fait découvrir dans le cadre de la Rentrée littéraire.