Origami Blues est un roman court, poétique, doux comme du papier de soie…
Une vie déjà pliée. C’est un peu ce qu’on pense de Flo, quand on l’aborde au début du roman. Une boutique d’origamis tenue depuis des années, un quotidien calme (trop calme ?) que rien ne vient bousculer. Des apparitions dans les repas de famille quand cela ne peut plus être évité… Flo mène une existence discrète.
Et puis un jour, un homme passe la porte de sa boutique à la recherche de sa sœur. Un autre, plus jeune, lui demande un emploi, et un troisième, au charme magnétique, lui passe une commande qu’on ne peut refuser. Quelques plis dans sa vie et celle de sa famille.
Et de plis en plis, l’origami de sa vie prend forme, nous laissant entrevoir les fantômes du passé qui lui empêchent d’avancer.
Je ne savais pas, en ouvrant ce roman, que je le trouverai si attachant. Tout de suite, les mots de Sarah Clain m’ont touchée. Les phrases brèves, légères, l’univers de l’origami qui s’immisce dans l’analyse des sentiments… J’ai trouvé l’ensemble intelligent, savamment dosé. L’art de l’origami est fait de patience et de justesse, et l’auteure semble s’en être parfaitement inspirée pour nous proposer ce petit bonbon.
J’ai fini le livre émue. Je ne vous en donnerai pas les raisons. Je vous invite à vous laisser porter par cet univers de papier.
Une lecture commune avec la copine d’Entre deux pages radicalement opposée à notre précédent partage.
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